lundi 22 juin 2015

L'Encyclique : il l'a lue pour vous !

Sérieux avec une bonne dose d'humour

SOURCE :
Cris Jackson
Chroniqueur catholique laïc et traditionnel
Remnant Newspaper Blog



TITRE ORIGINAL ANGLAIS

Pourquoi je ne prends pas en compte
Laudato Si
Et que vous ne devriez pas le faire aussi

Après avoir perdu plus d'une heure de ma vie, je peux dire maintenant que je l'ai lu Laudato Si. C’est le dernier tome verbeux du Pape ou une encyclique qui : épouse l’alarmisme du réchauffement climatique, en appelle aux organismes internationaux pour régir les changements climatiques et poétise les personnes qui amènent les animaux à Dieu. En bref, c’est comme si Al Gore, Karl Marx et Teilhard de Chardin avaient écrit une encyclique. Ce qui est pire, c’est que parce que ça vient d'un Pape, les gens sains d'esprit et rationnels prennent ça réellement au sérieux. Par exemple, de nombreux Néo-Catholiques, qui auraient normalement ri de Laudato Si jusqu’au mépris si elle avait été écrite par Al Gore ou Joe Biden, louent maintenant l'encyclique. Ils sont occupés à vanter son génie caché et à citer les phrases banales de l'encyclique comme si elles étaient des dons précieux de Dieu. À certains moments, on est forcé vraiment à se demander si ces gens sont sains d'esprit ou s’ils ont vraiment des convictions profondes. Car il n’est pas exagéré de dire que cette encyclique est une honte et je suis honteux comme Catholique que mon Pape l’ait publiée.

Avec les « mariages » homosexuels vantés par presque tous les gouvernements occidentaux, le vrai mariage est attaqué par les cardinaux qui veulent donner aux adultères publics la Sainte Communion, l'avortement fait rage sans relâche et la transsexualité est en train de faire des incursions dans la culture populaire occidentale, notre pontife a choisi d'utiliser la majesté de sa fonction et environ 100 pages de verbiage essentiellement ambigu et dépourvu de sens pour faire la morale au monde sur les dangers d'une « crise » pseudo-environnementale fabriquée par les ennemis de l'Église. Le pire, c’est que ceux qui sont derrière la lutte contre le « changement climatique » ne sont pas le moins du monde soucieux de l'environnement, de la « terre sœur », de la « lune frère », du pauvre ou du reste. Ils sont préoccupés d’instrumentaliser cette question ainsi que ceux qui s’en soucient comme des dupes pour soutenir leur propre agenda. Un agenda qui implique de grandes institutions internationales devant régir et faire respecter les politiques climatiques, ce qui affectera presque tous les aspects de nos vies. Notre Pape, en émettant cette encyclique est maintenant complice en accréditant la prochaine Conférence sur le climat à Paris où l'ONU pro-avortement va tenter d'obtenir des nations qu’elles signent un « accord sur le climat ».

Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas lu l'encyclique, d'abord, soyez heureux de ne pas avoir perdu votre temps. J’ai perdu le mien de sorte que vous n’aviez pas à le perdre. Deuxièmement, en tant que catholique traditionnel doté d’un sens commun, je vais maintenant exposer les raisons pour lesquelles je trouve l'encyclique un embarras et ce, pour plusieurs, plusieurs de ces raisons que vous n’entendrez probablement jamais des experts Néo-Catholiques. Voici donc la méthode de présentation : je vais d'abord citer une partie sélectionnée de l'encyclique en rouge, puis je donnerai ma réaction. Le nombre entre parenthèses réfère au paragraphe de Laudato Si où la citation peut être retrouvée. On pouvait s'y attendre, je n’ai pas lu les dix premiers paragraphes sans cracher mon café.

Nous chrétiens, en outre, nous sommes appelés à « accepter le monde comme sacrement de communion, comme manière de partager avec Dieu et avec le prochain à une échelle globale. C’est notre humble conviction que le divin et l’humain se rencontrent même dans les plus petits détails du vêtement sans coutures de la création de Dieu, jusque dans l’infime grain de poussière de notre planète ».(9)

Tout d'abord, que veut dire : « accepter le monde comme un Sacrement de la Communion » ? Comme tous les encycliques post-conciliaires, celui-ci est lourd d’un langage ambigu absurde. Nous savons comme Catholiques qu’il y a seulement sept sacrements institués par le Christ Notre Seigneur et « le monde » n’est pas un de ceux-là. En outre, le Sacrement de la Sainte Communion n’est pas défini comme « le partage avec Dieu et le prochain à l'échelle globale ». Cependant, même si cela était, qu’est-ce que nous sommes exactement censés partager avec Dieu et notre prochain ? On ne nous le dit pas. Qui sait ! ? Voilà ce qui maintient les Néo-Catholiques en affaires, non ? Le Pape présente une ambiguïté absurde et les Néo-Catholiques l’« interprètent » pour nous et nous disent ce que cela signifie.

MESSAGE SECRET : B-O-I-S P-L-U-S D-E K-O-O-L-A-I-D !

En ce qui a trait à la deuxième phrase, je n’ai aucune idée de ce que ça signifie non plus. Cependant, les mots « de vêtement sans couture » rendu célèbre par l'infâme Cardinal Bernardin afin de minimiser le péché de l'avortement, devrait immédiatement nous laisser songeur. Et ce, pour une bonne raison. Car cette encyclique utilise le vêtement sans couture de la même façon en faisant paraître l'odieux péché de l'avortement égal à l’émission de trop de gaz à effet de serre.

En outre, l’encyclique déclare que l’humain et le divin se rencontrent jusque dans l’infime grain de poussière de notre planète. Vraiment ? Réfléchissons-y un instant. Notre Pape a juste dit que c’est sa « conviction » comme chrétien que l’humain et le divin se rencontrent dans un grain de poussière. Quelqu'un a-t-il entendu une telle déclaration avant dans l'histoire du christianisme ? Un grain de poussière n'est en aucune façon humain et il n’est en aucune façon divin. Il est un morceau de matière créée. Pourtant, c’est « la conviction » du Pape que Dieu et l'homme se rencontrent dans un grain de poussière ? Je ne sais pas quoi dire. Passons ...

En revanche, si nous nous sentons intimement unis à tout ce qui existe, la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément. (11)

Un thème récurrent dans cette encyclique sont les « sentiments » sur lesquels est vraiment basé toute l'encyclique. De vrais bons sentiments flous et chaleureux signifient que vous prenez soin. Vous vous souciez des animaux à fourrure, des mignons dauphins, des gens pauvres et de la terre mère. Cela signifie que vous êtes une bonne personne et c’est tout ce qui compte vraiment. Cela dit, comment peut-on se forcer soi-même à se « sentir » intimement unis à TOUT ce qui existe ? TOUT ce qui existe. Donc, si je devais essayer de méditer sur cette encyclique (à Dieu ne plaise), dois-je m’asseoir dans ma chaise et m’imaginer être en fusion avec les grenouilles, les cafards, les mouffettes, les ours, les buissons, la saleté, le béton, les ordinateurs et tous les gens dans le monde, etc. . ? Et puis la sobriété et le souci de protection jailliront spontanément ? J'aime comment le mot sobriété est utilisé, comme si l'auteur suppose qu’une personne devrait être en état d'ébriété pour tenter même l'exercice.

Les attitudes qui obstruent les chemins de solutions, même parmi les croyants, vont de la négation du problème jusqu’à l’indifférence, la résignation facile, ou la confiance aveugle dans les solutions techniques. Il nous faut une nouvelle solidarité universelle. (14)

S’il y avait une partie de l'encyclique où je sentais que le Pape François me parlait finalement directement à moi, ça y était ! Je me sentais enfin spécial et inclus pour la première fois dans une encyclique post-Vatican II. Je rencontre à peu près toutes les catégories. Je suis un croyant (même si la nature de la croyance est non spécifiée). Je nie qu'il y a un problème. S’il y a un problème, je m’y résigne nonchalamment comme il n'y a rien que je puisse faire à ce sujet (la Chine crache des tonnes de CFC et si je vends ma voiture et mon vélo, ça ne va pas aider). Aussi, s’il y a un problème alors je suis pour la confiance aveugle dans des solutions techniques parce que, s’il n'y a pas de solution technique à ce problème, alors il n'y a pas de solution. L'humanité ne renonce pas à des voitures et à des choses manufacturées en dépit de ce que le Pape ou l'ONU disent.

J’espère que cette Lettre encyclique, qui s’ajoute au Magistère social de l’Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l’urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. En premier lieu, je présenterai un bref aperçu des différents aspects de la crise écologique actuelle.... À la lumière de cette réflexion, je voudrais avancer quelques grandes lignes de dialogue et d’action… Enfin ... Je proposerai quelques lignes de maturation humaine inspirées par le trésor de l’expérience spirituelle chrétienne... (15)

C'est intéressant. C’est comme si le Pape François a peur que cette encyclique ne soit pas prise suffisamment au sérieux pour l'ajouter au corps de l'Enseignement social de l'Église, alors il s’assure d'écrire ce qu'elle devrait l’être. Y a-t-il une encyclique dans l'histoire qui ait déclaré cela ? Ça peut être la première encyclique de l'Église qui est névrotique et qui ressent de l'insécurité.

Heureusement pour nous, quelque chose ne devient pas « l'Enseignement de l'Église » parce que le Pape dit : « Ajoutez mes réflexions privées et non prouvées au sujet du réchauffement climatique d'origine humaine ( que j’ai qualifié d’encyclique ) à l'Enseignement de l'Église ». L’Enseignement de l'Église a été mis dans le Dépôt de la Foi . Tout ce qui n’est pas directement lié à la foi ou à la morale ou incompatible avec la Tradition et n’est pas de l'Enseignement de l'Église. Surtout pas quand le Pape lui-même formule l’« encyclique" comme étant une « réflexion » suivie par des « propositions » suivies par des « lignes directrices ». En d'autres termes, cela ne vaut rien de plus que l'opinion personnelle d'un Pape sous la forme d'une lettre. Je ne me soucie pas si elle est étiquetée encyclique, bulle, exhortation apostolique ou décret. La forme n’est pas pertinente dans le présent cas tout comme la forme et les formalités sont sans rapport avec François dans la plupart des cas. L'objet et l'intention de l'encyclique est de savoir qu’est ce que ça contrôle. Nous sommes à nouveau confrontés à une lettre « pastorale » comme le Concile « pastoral » qui n’élucide aucune doctrine mais plutôt qui est d’avis d’une façon ambiguë, ad nauseam, d'une crise climatique apparente.

Une autre question pour nous guider est de savoir à qui le Pape s’adresse dans son encyclique ? Seulement les membres de l'Église afin de donner son infaillible décision d’autorité sur une question de foi ? Non. Au lieu de cela le Pape dit : « Je voudrais m’adresser à chaque personne qui habite cette planète ». (3) Ainsi, il semble que cette encyclique ait une force doctrinale aussi contraignante sur les Catholiques que sur les athées vivant à Tombouctou. Mais je digresse ...

Un Pape uni avec le monde

Par exemple : l’intime relation entre les pauvres et la fragilité de la planète ; la conviction que tout est lié dans le monde ; (16)

La planète est « fragile » ? La planète a été créée par le Dieu Très-Haut Tout-Puissant et Omniscient et, selon des scientifiques modernes, elle tourne depuis 4,5 milliards d'années. Devons-nous croire que Dieu a fait une planète qui était pour survivre et nous soutenir jusqu'autour des années 1970 et, rendue là, elle deviendrait soudainement « fragile » et aurait alors besoin de toute l'humanité pour entreprendre un « changement radical » pour la sauver ? Est-ce que Dieu, Créateur de toutes les matières, n’a pas prévu la révolution industrielle et le moteur à combustion moderne ? Nest-ce pas pure arrogance et condescendance de notre part de penser que Dieu nous a remis une planète « fragile » qui peut être décimée par l'utilisation de bonbonnes de laque pour les cheveux et par des automobiles.

L’objectif n’est pas de recueillir des informations ni de satisfaire notre curiosité, mais de prendre une douloureuse conscience, d’oser transformer en souffrance personnelle ce qui se passe dans le monde, et ainsi de reconnaître la contribution que chacun peut apporter. (19)

Si l'objectif du Pape était de me faire prendre « douloureusement » conscience de quelque chose, alors mission accomplie. Je n'ai pas connu autant de douleur à la lecture d'un texte depuis un certain temps. Cependant, tout ce dont je suis devenu « douloureusement conscient » est que notre Pape a avalé la même vieille propagande fatiguée des extrémistes écologistes et que j’ai entendue depuis des décennies.

En outre, est-ce que le Pape a juste dit que je devrais assumer « ce qui se passe dans le monde » ( i.e. la terre, l'eau, les insectes, les animaux ) comme étant ma propre souffrance personnelle ? Comprenez que nous ne parlons pas du nombre infini d’offenses contre le Christ Notre Seigneur commises quotidiennement par l'homme moderne en Lui offrant par notre propre souffrance réparation personnelle et pénitence. C’est en fait ce que nous devrions faire. Non ? Au lieu de cela, nous devons unir nos souffrances au hanneton, à la luciole et aux particules de poussière (où l'homme rencontre le divin) pour nous inciter à une sorte d'action pour les « sauver ».

Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. L’immense majorité disparaît pour des raisons qui tiennent à une action humaine. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit.(33)

Alors maintenant, nous sommes censés pleurer sur les espèces disparues ? Qu'en est-il de l'oiseau Dodo ? Il a été perdu à jamais. Mes enfants en sont-ils plus affectés pour cela ? Pas vraiment. Ils peuvent voir une image de cet oiseau stupide (ils se sont éteints parce qu'ils étaient trop stupides) sur Internet dans ses couleurs vivantes. Aussi, il y a près de 10 000 autres espèces d'oiseaux que mes enfants peuvent étudier et regarder. En outre, le Pape n’est-il pas un grand passionné de l'évolution ? N’est-ce pas tout le principe de l'évolution celui de la « survie du plus fort » ? Alors que des espèces inadaptées et inférieures sont censées disparaître, est-ce que le Pape voudrait que nous travaillions contre l'évolution ?

En outre, le Pape déplore que ces créatures disparues ne peuvent plus nous communiquer leur « message ». Quel « message » auraient-elles peut-être pu avoir pour nous ?

Considérer que certaines espèces disparues comprennent :

Le Purassaurus, un long crocodile de 13 mètres.
Le Pulmonoscorpius, un long scorpion d’un mètre de long.
L'Arthropleura, un long mille-pattes de deux mètres.
L'Attercopus fimbriunguis, une araignée qui pourrait piquer comme un scorpion.
Le Jaekelopterus rhenaniae, un long scorpion de 2,5 mètres / millipède hybride qui se tapit en eau douce et déchire sa proie en lambeaux.
Le Mega Piranha, un long piranha d’un mètre.
Le Titanoboa, un long serpent de 13 mètres qui pesait environ une tonne.
La Meganuera, une libellule qui avait une envergure de la longueur de votre bras.
Le Megalodon, un requin de 50 pieds avec des dents de la taille de votre main.
Inspiré par cette encyclique, je vais maintenant examiner ce qui est arrivé au Megalodon dans « ma propre souffrance personnelle » comme je suis devenu « douloureusement conscient » de son extinction, il y a environ 5 minutes de cela ...

Ode au Megalodon

« Où es-tu allé doux Megalodon ? Je ne t’ai jamais connu et mes enfants n’ont jamais eu la chance de te voir ! Tu es perdu à jamais doux Megalodon. Tu ne peux plus donner gloire à Dieu par ton existence même. Tu ne pourras jamais nous communiquer ton message. Quel était ton message, précieux Megalodon ? Quels paroles de sagesse mystique voulais-tu nous dire mais que tu n’as pas pu ? »

Message de Megalodon : « Rentre dans mon ventre ! ! »

Mais aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous empêcher de reconnaître qu’une vraie approche écologique se transforme toujours en une approche sociale, qui doit intégrer la justice dans les discussions sur l’environnement, pour écouter tant la clameur de la terre que la clameur des pauvres. (49) Ces situations provoquent les gémissements de sœur terre, qui se joignent au gémissement des abandonnés du monde, dans une clameur exigeant de nous une autre direction. Nous n’avons jamais autant maltraité ni fait de mal à notre maison commune qu’en ces deux derniers siècles. (53)

Le cri de la terre ? La terre est fragile et elle gémit maintenant ? Si l'on doit croire le Pape, nous vivons actuellement sur l'équivalent planétaire d'un enfant de six mois. En tout cas, oubliez la terre, les véritables victimes de cette phrase vont être nos pauvres amis Néo-Catholiques. Dimanche prochain ils entendront probablement ce nouveau refrain chanté à leur nouvelle messe locale ( Novus Ordo ) par leur chantre lyrique âgé :

« Le Seigneur ...... ...... ..entend le cri de la Terre ...... .Bénie soit ...... ...... .la Terre. »

Il y a plus de sensibilité écologique de la part des populations, bien que cela ne suffise pas pour modifier les habitudes nuisibles de consommation, qui ne semblent pas céder mais s’amplifient et se développent. C’est ce qui arrive, pour donner seulement un exemple simple, avec l’augmentation croissante de l’utilisation et de l’intensité des climatiseurs. Les marchés, en cherchant un gain immédiat, stimulent encore plus la demande. Si quelqu’un observait de l’extérieur la société planétaire, il s’étonnerait face à un tel comportement qui semble parfois suicidaire. (55)

Oui, l'Irlande vient de voter pour le « mariage » homosexuel, les évêques allemands menacent d’un schisme concernant la Communion pour les adultères publics, l'ONU fait promotion de l'avortement et de la contraception dans le monde entier, « Caitlyn » Jenner et Rachel Dolezal nous enseignent que le sexe et la race sont des constructions imaginaires tandis que notre Pontife prêche au sujet des maux de ... ..l’air conditionné ! ?

Le blog Juicy Ecumenism (Oecuménisme juteux ou douteux ?) souligne l'ironie :

La climatisation n’est pas un luxe frivole. Elle sauve littéralement des vies. Même dans le pays riche de France, environ 14 000 personnes sont mortes durant la tristement célèbre canicule de 2003 à cause de l’absence de climatisation. Combien d'autres meurent inutilement à travers le monde pendant les périodes de temps chaud ? La climatisation est l'une des plus grandes réalisations de la modernité. Des millions, du moins en Amérique, n’étouffent plus de chaleur dorénavant dans les usines ou dans les cuisines des restaurants dû à cause d’une chaleur extrême évitable. Les citadins pauvres ne sont plus contraints dorénavant de passer des nuits d'été dans les parcs publics ou dans les escaliers de secours. Il n’y a plus un grand nombre de personnes âgées qui périssent à cause de la chaleur extrême. La climatisation améliore considérablement les conditions de vie et de travail pour des centaines de millions de personnes et a permis la construction de maisons confortables et des lieux de travail pour des millions de personnes dans des déserts presque inhabitables et arides.

L’idéologie climatique dans le riche Occident soutient que les modèles informatiques de plus en plus incertains sur le possible impact futur des possibles futures températures mondiales exigeraient que les pauvres du monde restent pauvres, sans électricité, sans air conditionné, même s’il n'y a aucune garantie que la limitation de l'utilisation des combustibles fossiles affecterait de façon claire le climat futur.

L'encyclique papale professe sincèrement parler au nom des pauvres. Mais ce serait surtout les pauvres qui porteraient le poids des réductions radicales des émissions de carbone. Ne devrions-nous pas prier et oeuvrer pour qu’un jour il y ait un accès mondial et universel à l'électricité et à la climatisation afin que les pauvres puissent profiter au moins certains de nos conforts ?

Néanmoins, au lieu de faire le grand geste de sortir de son grand appartement somptueux pour un appartement moins somptueux, pourquoi le Pape n’arrête pas son air conditionné complètement durant l'été. C’est la pénitence parfaite. Il montrerait aux pauvres sa solidarité et ça ferait une photo incroyable.

Qui plus est, tous les blogueurs Néo-Catholiques peuvent mettre leur argent en harmonie avec leurs paroles et montrer qu'ils sont vraiment sérieux au sujet de l'appui de cette encyclique. Je mets au défi par les présentes tous les évêques, les prêtres et les fidèles laïcs qui louangent cette encyclique d’éteindre leurs climatiseurs et de démontrer ainsi une vraie fidélité au Pape François ! Comme preuve, je veux voir des photos de Jimmy Akin, Mark Shea, etc. transpirer abondamment losrque, sur leurs blogs, ils « déballeront » la « sagesse » contenue dans Laudato Si tandis qu’ils nous feront la leçon à « faire notre part » pour « sauver la terre ». ... À bien y penser, je ne veux pas voir ces photos.

En même temps, une écologie superficielle ou apparente se développe, qui consolide un certain assoupissement et une joyeuse irresponsabilité. Comme cela arrive ordinairement aux époques de crises profondes, qui requièrent des décisions courageuses, nous sommes tentés de penser que ce qui est en train de se passer n’est pas certain. Si nous regardons les choses en surface, au-delà de quelques signes visibles de pollution et de dégradation, il semble qu’elles ne soient pas si graves et que la planète pourrait subsister longtemps dans les conditions actuelles.

Ce comportement évasif nous permet de continuer à maintenir nos styles de vie, de production et de consommation. C’est la manière dont l’être humain s’arrange pour alimenter tous les vices autodestructifs : en essayant de ne pas les voir, en luttant pour ne pas les reconnaître, en retardant les décisions importantes, en agissant comme si de rien n’était. (59)

Au cours de ma vie sur la « soeur terre », l’« environnement » autour de moi a très peu changé. Je regarde autour et je vois le ciel, les nuages, les arbres, les lacs, les rivières, les bois, l’herbe. Le temps change encore. Il pleut, il neige, il fait chaud en été, il fait froid en hiver. Il y a toujours eu des tornades, des ouragans, des tremblements de terre, des typhons, des éruptions volcaniques, etc. En fait, c’est l'une des rares choses dans ma vie qui a été constante.

Pendant tout ce temps à profiter de mon « environnement », je peux aussi me souvenir de mes éducateurs libéraux et des médias parler pompeusement et constamment d’une « planète en détresse », du « réchauffement global », « des bébés phoques », « des chouettes tachetées », et Dieu sait quoi d’autres peurs et scénarios apocalyptiques. Ainsi, lorsque le Pape dit : « Si nous regardons les choses en surface, au-delà de quelques signes visibles de pollution et de dégradation, il semble qu’elles ne soient pas si graves et que la planète pourrait subsister longtemps dans les conditions actuelles ». Le seul mot incorrect est "en surface". En réalité, telle est précisément la situation.

Malheureusement, notre Pape, tout comme les alarmistes, nous demande maintenant de faire des « changements radicaux » sur la base des théories sauvages et des modèles de scientifiques qui nous ont dit dans les années 1970 que nous étions sur le point de vivre une ère glacière. Pendant ce temps, le climat n’a pas sensiblement changé autour de nous, pas plus qu'il a toujours été. En d'autres termes, qui allez-vous croire ? Les idéologues internationaux sur le climat ou vos propres yeux ?

1978 - M. Spock dit : « Les experts climatiques croient que la prochaine Ère Glacière est sur son chemin ! »

Contrastez cela avec la situation de l'Église au cours des 50 dernières années. Vous pourriez presque parfaitement inverser la déclaration du Pape. Vous pourriez dire que, mis à part quelques signes évidents de la vie (Ordres traditionnels et les fidèles), les choses SEMBLENT sérieuses et il NE PARAÎT PAS que l'Église puisse continuer encore longtemps. Les choses deviennent encore plus humoristiques et ironiques si l'on applique les mots précédemment cités par le Pape à la crise actuelle dans l'Église depuis Vatican II. Voici une version modifiée de la citation du Pape pour illustrer ce point :

En même temps, nous pouvons noter la montée d'une théologie fausse ou superficielle qui renforce une complaisance et une imprudence. Comme il se produit dans les périodes de crise profonde qui exigent des décisions audacieuses, nous sommes tentés de penser que ce qui se passe n’est pas clair entièrement. Superficiellement, en dehors de quelques abus liturgiques évidents et de prélats hérétiques, les choses ne semblent pas graves et l'Église pourrait continuer encore longtemps. Cette attitude évasive sert comme licence pour continuer à exercer notre liturgie actuelle et le néo-modernisme. Ceci est la façon dont les êtres humains s’arrangent pour nourrir leurs vices suicidaires : ne pas essayer de les voir, tenter de ne pas les reconnaître, retarder les décisions importantes et prétendre que rien ne se passera.

Ainsi, si François appliquait seulement son zèle malavisé pour une crise environnementale vers la véritable crise dans l'Église, il ressemblerait à Saint-Pie X ressuscité ! Malheureusement pour nous, il ressemble à un croisement entre Al Gore et Chicken Little.

Certaines régions sont déjà particulièrement en danger et, indépendamment de toute prévision catastrophiste, il est certain que l’actuel système mondial est insoutenable de divers points de vue, parce que nous avons cessé de penser aux fins de l’action humaine : « Si le regard parcourt les régions de notre planète, il s’aperçoit immédiatement que l’humanité a déçu l’attente divine » (61)

Premièrement, l’encyclique même du Pape est pleine de prédictions apocalyptiques. Deuxièmement, les seuls « points de vue » représentés sont ceux des alarmistes. Troisièmement, avec tous les véritables outrages moraux qui se produisent dans le monde entier, y compris les décapitations par EIIL et les massacres des Chrétiens, le Pape va dire que l'humanité a déçu les attentes de Dieu à n’éteignant pas nos climatiseurs ? Quelque part, je crois que si Notre-Seigneur pouvait déclarer complètement ses griefs contre l'humanité, les accusations dans cette encyclique seraient les dernières sur sa liste si jamais elles étaient incluses le moindrement.

S’il est vrai que, parfois, nous les chrétiens avons mal interprété les Écritures, nous devons rejeter aujourd’hui avec force que, du fait d’avoir été créés à l’image de Dieu et de la mission de dominer la terre, découle pour nous une domination absolue sur les autres créatures. (67)

Attendez une seconde. Est-ce que le Pape vient tout juste de dire que « nous les Chrétiens » avons parfois mal interprété les Écritures ? Par cela veut-il dire par l'Église ? Si oui, je serais curieux de savoir où il pense exactement que l'Église, l'interprète infaillible de l'Écriture, s’est trompée dans le passé. Peut-être que je pourrai entendre cela lors de son procès canonique ? On ne peut que rêver. En outre, François dit que la domination de l'humanité sur la terre ne comprend pas la domination sur les créatures ? Est-ce un de ces infimes domaines où l'Église avait tort sur l’Écriture pendant des siècles ?

C’est pourquoi la législation biblique s’attarde à proposer à l’être humain diverses normes, non seulement en relation avec ses semblables, mais aussi en relation avec les autres êtres vivants : « Si tu vois tomber en chemin l’âne ou le bœuf de ton frère, tu ne te déroberas pas [...] Si tu rencontres en chemin un nid avec des oisillons ou des œufs, sur un arbre ou par terre, et que la mère soit posée sur les oisillons ou les œufs, tu ne prendras pas la mère sur les petits » (Dt 22, 4.6). Dans cette perspective, le repos du septième jour n’est pas proposé seulement à l’être humain, mais aussi « afin que se reposent ton âne et ton bœuf » (Ex 23, 12). Nous nous apercevons ainsi que la Bible ne donne pas lieu à un anthropocentrisme despotique qui se désintéresserait des autres créatures. (68)

Les versets ci-dessus utilisés à l'appui de la notion nouvelle et inquiétante à l’effet que la Bible est désormais concernée par les relations animal / humain seraient humoristiques sinon dangereux. Tout d'abord, le Pape cache dans des ellipses le vrai but poursuivi par la Bible quand il est dit d’aider l'âne ou le boeuf de son frère. La citation complète continue : « Aidez le propriétaire à le remettre sur pied ». Le but d'aider l'âne ou le boeuf n’est évidemment pas de construire une relation biblique avec un âne, mais d’aider son frère à récupérer son bien ( !). Après avoir assisté à cette troncature sélective de l'Écriture Sainte pour adapter son agenda, on peut se demander si nous pouvons vraiment faire confiance à toute autre citation dans cette encyclique. De même, l'avertissement de se reposer le septième jour était dans le contexte du labeur et inclut le repos « pour le fils de la servante et l’étranger ». Ainsi, il était de bon sens de dire aux Israélites que le jour de repos donnerait aussi une pause à leurs animaux et serviteurs afin qu’ils puissent récupérer et ne se brûlent pas de surmenage. Ce ne fut pas dit en soi pour les animaux ( comme ils ne sont pas conscient d’eux-mêmes ) mais pour le bien de leur propriétaire.

Ensuite, le Pape cite une phrase lorsqu’on croise un nid d'oiseau. Les Commentaires Haydock déclare ce qui suit au sujet de cette phrase :

Ceux qui s’abstiennent de cruauté, même envers les bêtes, seront plus facilement incités à exercer de la miséricorde pour leurs semblables, (Tertullien, Marc ii.) et en tirera les bénédictions de Dieu sur eux-mêmes. (Menochius)

Ainsi, encore une fois, le but de cet avertissement est de ne pas construire une relation avec maman oiseau, mais de construire son âme dans la charité envers son prochain.

Mais le meilleur de tout, vous remarquerez que de citer les deux versets Deutéronome (Dt. 22 : 4,6), le Pape a dû passer très soigneusement par-dessus un verset entre les deux. Le verset manquant ( Dt 22 : 5 ) qui dit :

Une femme ne doit pas être vêtue de vêtements d'homme et un homme ne doit pas s’habiller en femme ; car celui qui fait cela est abominable devant Dieu.

On se demande si Notre-Seigneur, dans Sa Sagesse Divine, a inséré ce verset entre les deux autres, afin que notre Pontife (ou celui qui a écrit cette encyclique) soit forcé de le lire comme s’il avait trié les Écritures pour prouver les relations homme / animal. Peut-être que Notre Seigneur a voulu piquer la conscience de l'auteur pour qu'il écrive sur des questions plus pertinentes de l'âme pour notre temps.

La fin ultime des autres créatures, ce n’est pas nous. Mais elles avancent toutes, avec nous et par nous, jusqu’au terme commun qui est Dieu, dans une plénitude transcendante où le Christ ressuscité embrasse et illumine tout ; car l’être humain, doué d’intelligence et d’amour, attiré par la plénitude du Christ, est appelé à reconduire toutes les créatures à leur Créateur. (83)

Dieu a créé les animaux pour l'homme et non pas pour leur propre intérêt. Ainsi, le but ultime des autres créatures est en effet qu’il soit trouvé en nous. De plus, nous sommes en aucune façon appelés à diriger Fido, notre poisson de compagnie ou nos bousiers et à les retourner au Christ ressuscité. Notre travail sur cette terre est de sauver notre âme. Je viens de vérifier : Fido n’aura pas à comparaître devant le trône du jugement du Christ pour rendre compte de sa vie. Étant donné cela, pourquoi est-ce que notre Pape ne nous informe pas, en ce moment le plus périlleux pour l'âme dans l'histoire humaine, de ce que nous pouvons précisément faire pour la sauver ? Au lieu de cela notre Pape nous informe que nous sommes appelés à conduire les animaux à Dieu. On ne peut plus malheureusement imaginer simplement ces choses. Ce qui est pire, tout comme les serviteurs de L’Empereur Nu, les blogueurs Néo-Catholiques, le clergé et les évêques ne perdront pas de temps à considérer ces phrases comme merveilleuses et comment merveilleux est le Pape actuel.

Les Évêques du Brésil ont souligné que toute la nature, en plus de manifester Dieu, est un lieu de sa présence. En toute créature habite son Esprit vivifiant qui nous appelle à une relation avec lui.[65] La découverte de cette présence stimule en nous le développement des « vertus écologiques » (88)

Vertus écologiques ? Que Dieu nous aide. Est-ce qu’elles vont maintenant être listées dans nos catéchismes avec les vertus cardinales ? Quelles seront-elles ? Recyclage, compostage, utilisation de toilettes à faible débit ? Nous sommes maintenant vraiment entrés chez Alice au Pays des Merveilles.

Je veux rappeler que « Dieu nous a unis si étroitement au monde qui nous entoure, que la désertification du sol est comme une maladie pour chacun et nous pouvons nous lamenter sur l’extinction d’une espèce comme si elle était une mutilation ». (89)

Les allégories constantes qui tentent de lier nos sentiments à des objets inanimés et à des animaux non sensibles donnent presque instinctivement lieu à une sorte d'aversion panthéiste chez moi. Ça rappelle une sorte de philosophie Zen de l'Orient. Comme quand votre entraîneur de baseball vous disait en plaisantant « d'être la balle ». Ça semble être comme une connexité émotive naturelle et de souffrance que l'on peut avoir en ce qui concerne des membres de sa famille malades ou blessés ou d’amis proches mais qui est diminuée et exploitée ici en nous demandant de souffrir pour le « sol » et les « espèces éteintes » et en ressentir leur douleur. C’est effrayant. C’est rebutant. Et ce n’est tout simplement pas catholique dans tous les sens que j'ai connus ou que je voudrais connaître.

Voici des Néo-Catholiques vivant pleinement Laudato Si
Ils n'ont pas compris que cet arbre mort
leur fournira les papier mouchoirs pour essuyer leurs larmes

Cela ne signifie pas que tous les êtres vivants sont égaux ni ne retire à l’être humain sa valeur particulière, qui entraîne en même temps une terrible responsabilité. Cela ne suppose pas non plus une divinisation de la terre qui nous priverait de l’appel à collaborer avec elle et à protéger sa fragilité. Ces conceptions finiraient par créer de nouveaux déséquilibres pour échapper à la réalité qui nous interpelle. (90)

Puis, dans un style conciliaire contradictoire prévisible, l'encyclique affirme en effet : « Voyez ce panthéisme évident où je me dirigeais à ce moment-là ? » WOW ! Je plaisante ! Ce n’était pas du panthéisme. Bien sûr, le panthéisme est erroné. Je serais accusé d'hérésie. Alors qu'est-ce que le paragraphe précédent signifie vous demandez-vous ? Probablement quelque chose entre les deux ? Panthéisme catholique peut-être ? Oh, demandez alors à Jimmy Akin. Je n'ai aucune idée. Bonne chance !

Pour cette raison, les Évêques de Nouvelle Zélande se sont demandés ce que le commandement « tu ne tueras pas » signifie quand « vingt pour cent de la population mondiale consomment les ressources de telle manière qu’ils volent aux nations pauvres, et aux futures générations, ce dont elles ont besoin pour survivre ». (95)

Cela me rappelle mes parents me menaçant de terminer mon assiette en me disant qu'il y avait des enfants qui mouraient de faim en Chine et qui aimeraient avoir mes restes d’asperges. Maintenant, avec l'aide du Pape François, je peux aller bien au-delà de mes parents et menacer mes enfants de péché mortel d'assassinat s’ils ne terminent pas leurs assiettes ! C’est peut être la seule phrase ayant une utilisation pratique dans tout l'encyclique.

Ce qui arrive en ce moment nous met devant l’urgence d’avancer dans une révolution culturelle courageuse. La science et la technologie ne sont pas neutres, mais peuvent impliquer, du début à la fin d’un processus, diverses intentions et possibilités, et elles peuvent se configurer de différentes manières. Personne ne prétend vouloir retourner à l’époque des cavernes, cependant il est indispensable de ralentir la marche pour regarder la réalité d’une autre manière, recueillir les avancées positives et durables, et en même temps récupérer les valeurs et les grandes finalités qui ont été détruites par une frénésie mégalomane. (114)

Quelqu'un peut-il penser à une plus grande « frénésie mégalomane » que d'adresser une encyclique à chaque personne sur la planète terre appelant à une « révolution culturelle courageuse » de sorte que nous, les humains, pourrions sauver la planète même de Dieu en se battant contre les climatiseurs et en demandant à chacun de sentir la douleur de la terre ? Je ne peux vraiment pas.

Si l’être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu’il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s’écroule, parce qu’« au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l’homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature ». (117)

Cela peut venir comme une nouvelle au Pape mais je pensais que la nature a été dans un état de rébellion contre l'homme depuis la Chute. Voilà précisément pourquoi il est dans la Genèse 3 :17 :

Dieu dit à l’homme :

« Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t'avais donné cet ordre: 'Tu n'en mangeras pas', le sol est maudit à cause de toi. C'est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.»

Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations. (161)

Attendez, est-ce que le Pape n’a pas dit au paragraphe 61 « en dehors de toutes les prédictions apocalyptiques » comme s’il se moquait des prédictions apocalyptiques et nous donnerait la vraie histoire ? Pourtant, maintenant il dit que les prédictions apocalyptiques ne peuvent plus être considérées avec ironie ou dédain ! Depuis quand ? Son opinion a-t-elle changé au cours des 100 paragraphes qui suivent le 61 ? Ou a-t-il tout simplement oublié ce qu'il a dit au paragraphe 61 après avoir écrit les 100 paragraphes suivants ?

En tout cas, la plus grande ironie est que la citation ci-dessus peut être appliquée le plus exactement à l'état de l'Église sous François.

S’il est vrai que « les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands »,[152] la crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure. Mais nous devons aussi reconnaître que certains chrétiens, engagés et qui prient, ont l’habitude de se moquer des préoccupations pour l’environnement, avec l’excuse du réalisme et du pragmatisme. D’autres sont passifs, ils ne se décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent incohérents. Ils ont donc besoin d’une conversion écologique, qui implique de laisser jaillir toutes les conséquences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne. (217)

Alors permettez-moi de mettre ceci en ordre. Le Pape qui a dit que « le prosélytisme est une absurdité solennelle » et qu’« il n'y a pas de Dieu Catholique ». Il ne demande pas à chaque personne sur la face de la terre de se convertir à Jésus-Christ, le seul nom par lequel l'homme peut être sauvé, mais ne les appelle-t-il pas plutôt à une « conversion écologique » ? Avant l'avènement du mouvement écologiste radical sous Jean-Paul II, est-ce qu’il y a eu des religieux dans l'histoire du Catholicisme qui n’aient jamais appelé à la « conversion écologique » ? Est-ce que le Christ ou Ses apôtres n’ont jamais appelé à une conversion écologique ?

En tout cas, le Pape ne semble pas comprendre que les Chrétiens engagés et pieux, y compris moi-même, ne ridiculisent pas les expressions comme la « préoccupation pour l'environnement ». Nous ridiculisons plutôt de plein droit une idéologie alarmiste basée sur une science spéculative qui est évidemment utilisée comme moyen aux fins des ennemis de l'Église afin de prendre le pouvoir sur les gouvernements et les individus.

Il est douloureusement évident que tous les Chrétiens veulent de l'air pur, de l'eau propre, la réduction de la pollution causant le cancer, des campagnes immaculées et belles, des parcs, des lacs, des rivières et des plages. Bien sûr, nous voulons être de bons intendants de la création de Dieu. Cela va sans dire. Là où cette encyclique déraille, c’est quand elle attèle son wagon aux prédictions apocalyptiques des lobbies du changement climatique égoïstes qui lient la quasi-totalité des actions productives de l'homme à la destruction de la planète terre. Maintenant quelle idéologie pourraient éventuellement bénéficier de la destruction de la fabrication, des marchés libres et de l'imposition des organismes gouvernementaux du monde entier pour appliquer des restrictions sur les personnes et les nations ? Hum ...

L’univers se déploie en Dieu, qui le remplit tout entier. Il y a donc une mystique dans une feuille, dans un chemin, dans la rosée, dans le visage du pauvre. L’idéal n’est pas seulement de passer de l’extérieur à l’intérieur pour découvrir l’action de Dieu dans l’âme, mais aussi d’arriver à le trouver en toute chose. (233)

Il y a un sens mystique à trouver dans une feuille, un sentier de montagne et une goutte de rosée ? Parfois, on se demande si le co-auteur de François était Cat Stevens ou Woody Guthrie.

Hymne pour la Liturgie des Heures de Novus Ordo

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Bien sûr, nous pouvons avoir une idée de la nature et un sens de l'émerveillement de la beauté de la création. Mais un « sens mystique » ? À la façon dont François utilise constamment le mot mystique, vous penseriez qu'il était un sorcier ou que nous sommes censés aller dans une sorte d'extase transcendantale, de réalité alternative et d’union complète avec Dieu tout simplement à regarder une feuille. Il est vrai que contempler l'Eucharistie dans l'adoration ou à la messe peut être une expérience mystique. Mais en regardant une feuille ? Pas tellement. Sauf, bien sûr, si on assimile la Présence Réelle de Dieu dans l'Eucharistie à la présence de Dieu dans la création, ce qui est absurde.

L’Eucharistie unit le ciel et la terre, elle embrasse et pénètre toute la création. Le monde qui est issu des mains de Dieu, retourne à lui dans une joyeuse et pleine adoration : dans le Pain eucharistique, « la création est tendue vers la divinisation, vers les saintes noces, vers l’unification avec le Créateur lui-même ».[167] C’est pourquoi, l’Eucharistie est aussi source de lumière et de motivation pour nos préoccupations concernant l’environnement, et elle nous invite à être gardiens de toute la création. (236)

Ce n’est pas grave ...

En tout cas, ceci termine heureusement ma réaction à cette encyclique embarrassante. Je voudrais appeler courageusement tous les catholiques à remercier le Pape pour son 100 pages de mélange de phrases ambiguës et décousues, pour l'alarmisme climatique, pour la théologie hétérodoxe, pour les citations bibliques trompeuses et pour la condamnation des climatiseurs alors que l’Église même du Christ dont il a la responsabilité se noie dans l'hérésie, l'apostasie, le sacrilège et la corruption morale. Je voudrais aussi faire appel à tous les Catholiques pour qu’ils remercient les facilitateurs Néo-Catholiques et les partisans de cette encyclique embarrassante pour avoir le courage d'étouffer leurs convictions fondamentales sur l'extrémisme de l'environnement et courageusement tourner leurs talons afin d’expliquer comment tout cela concorde désormais bien avec la théologie catholique . Qui le savait ? Je voudrais également appeler tous les Catholiques qui défendent cette encyclique de bien vouloir arrêter leurs climatiseurs à défaut de quoi ils pourraient bien être coupables d'avoir enfreint le cinquième commandement et d’avoir violé l'esprit et la lettre de Laudato Si. Que le message du doux Megalodon soit toujours dans vos cœurs et que chacun de vous expérimentiez la joie d’accompagner vos animaux de compagnie vers le Seigneur Ressuscité.

Amen.

1 commentaire:

  1. Vraiment très bon article. Mais par contre, petite correction: "Et que vous ne devriez ̶p-a-s-l̶e̶ ̶f̶a̶i̶r̶e̶ ̶a̶u̶s̶s̶i̶" -> pas non plus le faire/le faire non plus.

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