mardi 25 août 2015

OCCUPY VATICAN
Les radicaux d'Occupy Wall Street

se sont déplacés au Vatican !
Et ils sont très bien prisés par le Pape et sa Cour



Article écrit par Elisabeth Yore le 19 juillet 2015

Elizabeth Yore est une avocate internationale spécialisée en matière des droits de l'enfant et un membre de l'Institut Heartland.

SOURCE : The Remnant






« C’est est un Pape machiavélique. Son encyclique est un très bon sujet pour nous, les Progressistes ». ~ Tom Hayden, un radical des années 60 et ancien conseiller en environnement du Gouverneur Jerry Brown (Californie)

L’éternelle répétition des anarchistes d’Occupy Wall Street qui scandent « à bas le 1% » résonne dans les palais pontificaux du Vatican.

Bien que les « radicaux des années 60 sont grisonnants, ils sont toujours dans les alentours à faire des ravages. En 2011, ils ont dépoussiéré les Règles d’Alinsky pour Radicaux, se sont équipés de cocktails Molotov, de drogues, de la rage révolutionnaire et se sont dirigés vers le parc Zuccotti du Bas Manhattan. Ne vous méprenez pas, Occupy Wall Street (ou Occupy) est un mouvement qui a été fomenté par les socialistes des années 60 et les troubles civils ont été orchestrés par des voyous des syndicats. Comme tous les révolutionnaires, leurs cibles étaient la police, les banques, le gouvernement et la violence était leur moyen d'intimidation.

Chaque mouvement politique radical nécessite des universitaires pour justifier son existence. Occupy a bénéficié de sa juste part des élites universitaires qui ont rejoint le théâtre politique dans une tentative désespérée de légitimer les anarchistes. Les professeurs passaient, montaient sur une caisse, débitaient quelques platitudes radicales à propos de l'égalité des revenus, des maux du capitalisme et faisaient ensuite une génuflexion devant l'autel de l'anarchisme.

Le cri de guerre d'Occupy était « nous sommes les 99%, nous voulons notre juste part du 1% ». Entre les arrestations de masse pour des violentes infractions à la loi, la diatribe démagogique quotidienne sonnait l'alarme de la rhétorique incessante de la guerre des classes saupoudrée de lutte contre le capitalisme et des complots relatifs à la redistribution de la richesse.


Curieusement, le plus visible, le plus important agitateur à Occupy a fait soudainement surface au Saint-Siège deux ans plus tard. Jeffrey Sachs de l'Université Columbia ressurgit avec sa rhétorique anti-capitaliste juste à temps pour les Conférences sur le climat du Pape. Évidemment, c’est un appariement émanant du ciel puisque le Pape François a invité Sachs 7 fois au Vatican pour monter en chaire écologique du Pape et y prêcher comme expert papal en environnement et proche conseiller.

Observez Sachs en action à Occupy qui fustige « le 1% pour la démolition de la planète » et exige que « qu’on nous retourne notre planète des mains des frères Koch (super milliardaires) ». Pas de doute, le Vatican était d’accord avec Sachs au sujet des frères Koch et du 1%. Mgr Sorondo, l'organisateur de ce forum écologique papal a fait écho à la critique de Sachs. Le thème de la diabolisation du capitalisme a été sans cesse répété par Sachs à l’occasion de ses nombreuses apparitions lors des Conférences sur l’environnement du Vatican. Le mythe du réchauffement global fournit la couverture parfaite pour l'agenda politique anti-capitaliste de l'écologiste. L’objectif réel des alarmistes du climat réside dans la redistribution de la richesse, un gouvernement mondial et la destruction du capitalisme, un mantra répété lors des sommets écologiques du Vatican.

Sachs a fait plusieurs incursions dans le bourbier de crasse à Occupy Wall Street pour attiser la foule avec sa diatribe anti-banque, anti-entreprise. Il a observé que « Occupy Wall Street est fou et que cela fait partie de sa gloire, en autant qu’ils tiennent leurs mains sur les rênes ». Cet homme de 60 ans, éminent fonctionnaire de l'ONU, conseiller environnemental très favorisé du Vatican, exprime l'espoir que les radicaux violents et criminels d’Occupy « mettent les mains sur les rênes » du pouvoir. Sa déclaration choquante révèle son objectif que l'économie et la société américaine soient retournées positivement et transformées en mettant les radicaux en charge. Comme c’est déconcertant pour les Américains et les Catholiques que Sachs soit le plus précieux conseiller environnemental du Pape François, et ensemble, ils promeuvent les objectifs onéreux et socialistes du Développement Durable des Nations Unies sur les États-Unis.


Mais il y a beaucoup plus.

L'Académie Pontificale des Sciences Sociales (APSS) est la fonction papale où les programmes environnementaux du Vatican éclosent. APSS nomme un certain nombre d'intellectuels sur son Conseil. Parmi les personnes nommées par le Pape, il y a l'économiste américain Joseph Stiglitz et, lui aussi, est un éminent orateur aux conférences sur le climat du Vatican. Stiglitz et Sachs font équipe ; ce duo écologique américain , en effet, pousse l'agenda des Nations Unies en matière de Développement Durable à la demande du Pape François. Joe Stiglitz a également connu un autre passe-temps qu’il a partagé avec Jeffrey Sachs.

Oui, Joseph Stiglitz a également donné des conférences aux dingues d’Occupy Wall Street. En tant qu’économiste de gauche sincère, Stiglitz comprend la frustration et la demande des anarchistes qui cherchent à perturber les marchés mondiaux et à abattre le capitalisme comme ils le crient « Nous sommes les 99%, nous voulons notre juste part du 1% ».

C’est choquant mais il y a encore plus de partisans d’Occupy qui sont invités à franchir les portes de bronze de Place Saint-Pierre.

L'été dernier, l'auteure de gauche Naomi Klein inaugurait un autre atelier sur le climat au Vatican. Klein, se décrit comme « féministe juive laïque » et elle a honoré également la scène d’ Occupy. Mme Klein a donné une conférence au parc Zuccotti de New York et a mis en garde contre le mal : « Le 1%, qui veut voler les pauvres et qui aime les crises, veut ensuite nous coller la facture ». Observez « l'experte climatique » du Vatican alors qu'elle crache la même harangue socialiste de basse classe que les professeurs de la rue d’Occupy et de leurs prolétaires.

Alors qu’elle était au Vatican, Klein a chaleureusement salué le message environnemental de l'Encyclique du Pape François. Ils sont des âmes sœurs. Comme d'autres experts du Vatican, Naomi Klein a apporté sa marque radicale de lutte contre le capitalisme enveloppé d’activisme écologique à la cour papale.

Sûrement, Klein aimait la popularité de la rue avec les anarchistes d’Occupy et celle du Vatican depuis qu'elle a protesté contre l'oléoduc Keystone XL en face de la Maison Blanche et qu’elle fut arrêtée. Le Vatican haït les grandes pétrolières et écarte toute critique du Pape Francis en invoquant souvent que ce sont « les intérêts des grandes pétrolières » qui sont derrière ces critiques. Klein ne laisse jamais passer une occasion de créer ou de participer à une manifestation de rue. Elle exhorte même et attise la foule lors de la conférence de presse du Vatican :

Écoutez, aussi, les voix des centaines de milliers de personnes qui seront dans les rues de Paris en marge du sommet COP21 (= La Conférence de Paris sur les changements climatiques est une conférence qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris en France.) et qui seront réunies simultanément dans les villes à travers le monde. Cette fois, ils vont dire plus que « Nous devons agir ». Ils diront : « Déjà nous agissons ».

Une tendance inquiétante est apparue au Saint-Siège sous le Pontificat de François. D’avoir plaidé pour un socialisme à consonance écologique à Occupy Wall Street semble être une condition préalable pour une invitation à prendre la parole lors d'une conférence sur l'environnement au Vatican. Il semble que les radicaux soient privilégiés au Vatican.

À la Conférence papale sur le climat avec les Maires en juillet 2015, seuls les partisans de gauche, comme le Gouverneur Jerry Brown, ont été invités à la rencontre. Particulièrement remarquable fut la présence du maire de New York, Bill de Blasio, qui a parlé au premier plan lors du forum du Vatican. Sans surprise, DeBlasio est un autre fervent partisan d'Occupy, il a visité le parc Zuccotti. Il a salué les manifestants comme un « mouvement du cœur qui a dit tout haut ce que les gens ressentent dans tout le pays ».

Abbie Hoffman, radical révolutionnaire des années 60 a dit une fois qu’« un groupe révolutionnaire moderne se dirige à la chaîne de télévision » pour de la publicité et pour s’affirmer.

En ces jours, ils se dirigent au Vatican. Les radicaux occupent le Vatican.

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