mercredi 8 juin 2016

Le Pape...
Entrepreneur funéraire
de l'enterrement de l'Église Militante

Une brève étude d'un Pontificat infailliblement Politiquement Correct



Écrit par Christopher A. Ferrara
SOURCE : The Remnant
Le 6 juin 2016



Dans la quatrième année de son pontificat, François continue de livrer des charges régulières de remarques explosives et improvisées qui enchantent les médias et choquent les fidèles Catholiques. Il serait facile à ce point de simplement ignorer ces spectacles, mais on ne tiendrait pas compte alors d'un élément clé de la manière dont François tente de réaliser sa « vision » de l'Église. Comme François lui-même a insisté, son « magistère » comprend un flot ininterrompu d’allocutions informelles dans divers lieux : « Je suis constamment à faire des déclarations, à faire des homélies. C’est cela le magisterium. Voilà ce que je pense, pas ce que les médias disent ce que je pense. Vérifiez ; c’est très clair. »

Pour François, le « magistère » et « ce qu’il pense » sont une seule et même chose. Ce que pense François — et dont il parle sans cesse —sert généralement les fins du libéralisme politique et le pouvoir de l'État tout en confirmant la rétrogradation post-Vatican II de l'Église à une simple circonscription religieuse sous la souveraineté laïque. À cet égard, voici certains exemples :

  • Les relations chaudes de François avec des dictateurs socialistes ;

  • Sa glorification des personne pro-avortements et des politiciens pro « gay » ;

  • Son abus de sa fonction de Pape en tant que plate-forme pour l’environnementalisme globaliste (avantageant ainsi les mêmes sociétés transnationales qu’il professe condamner dans ses discours) ;

  • Son refus d'intervenir en opposition à la légalisation du « mariage gay » parce que « le Pape appartient à tout le monde, je ne peux pas m’immiscer dans la politique intérieure d'un pays. Ce n’est pas le rôle du Pape » ;

  • Sa demande — contredisant carrément son abstention professée en politique intérieure — pour l'abolition universelle de la peine de mort (tout en refusant d'exiger l'abolition de l'avortement), l'ouverture des frontières en Europe et en Amérique ainsi que les politiques de réglementation environnementale et de redistribution des richesses ;

  • Son échec flagrant à identifier la politique des gouvernements, en particulier dans les pays socialistes, comme cause première de la pauvreté, il l’attribue entièrement à la cupidité des riches.

  • Comme une simple circonscription sociale aux côtés de d'autres religions et organisations, l'Église ne peut pas avoir aucune prétention à être une autorité morale sur l'État, encore moins un mandat divin de faire des disciples de toutes les nations. L'Église est réduite à plaider la tolérance de l'État pour sa propre existence. Dans son étude sur l’ « Enlightenment » ( « Illumination » ) en tant que « montée du paganisme moderne », Peter Gay observe que « l'absolutisme politique et la tolérance religieuse [sont] des jumeaux improbables du système étatique moderne … ». François accepte ce paradoxe intolérable. Dans une mesure plus ou moins grande, ses prédécesseurs post-conciliaires l’ont accepté aussi, comme l’ « ouverture au monde » qui est devenue une reddition abjecte à l'esprit de notre époque laïque. Mais jamais cette reddition n’a été exprimée avec autant de franc-parler qu’avec François.

    Plus récemment, par exemple, dans une interview exclusive accordée au magazine français La Croix, François a déclaré : «Un État doit être laïque. Les États confessionnels finissent mal. Cela va contre l’Histoire ». En seulement trois phrases courtes, François a débité une série de platitudes libérales appropriées pour être incluses dans une version moderne du « Dictionnaire [ satirique ] des idées reçues » de Flaubert (plusieurs des pensées de Flaubert sont devenues la sagesse reçue de notre temps).

    Un livre entier pourrait être écrit en réponse à ces platitudes d'orthodoxie libérale. Qu'il suffise de dire que l'État confessionnel n'a pas « mal fini » parce que c’était tout simplement un état confessionnel, comme si c’était un défaut fatal dans sa constitution originale. De l'Édit de Thessalonique en 380 à la chute de la Maison des Habsbourg à la fin de la Première Guerre mondiale, l'État confessionnel Catholique existait sous une forme ou une autre comme modèle de base de la société politique. Le système moderne de l'État, d'autre part, imposé à la Chrétienté par la force et la violence, subit les affres de la mort d'un empire néo-païen après moins de trois siècles comme Benoît XVI lui-même l’a candidement reconnu dans son discours à la Curie romaine en 2010.

    L'État confessionnel a « mal fini » seulement quand il a été miné ou renversé par des cadres révolutionnaires de Protestants, de Maçons, de déistes, d’athées, de socialistes, de Communistes et de Nazis ennemis de l'Église, à commencer par la révolte de Luther au 16ème siècle. Le « fil de l'histoire » n’est donc rien de plus que la longue traînée de sang dans le sillage de la violence satanique contre l'autel et le trône qui a fait des millions de victimes sans fin au cours des trois cents dernières années. Comme John Adams l'a dit dans une de ses lettres à Thomas Jefferson, il écrit en 1823 : « Il est triste de contempler les guerres vicieuses, les désolations des pays et les mers de sang qui doivent avoir lieu avant que des principes et des systèmes rationnels de gouvernement puissent prévaloir et être mis en place ». Ceci ne considère même pas les centaines de millions de victimes d'avortements légalisés, rendu maintenant un sacrement virtuel dans l'Église Universelle de la Tolérance qui administre la religion civique des États-nations post-chrétiens ou ce que Sydney Mead (en référence aux États-Unis) a appelé « la théologie cosmopolite, universelle de la République ».

    En outre, dans certains pays d'Amérique Latine, comme la République Dominicaine, le Catholicisme n'a jamais cessé d'être la religion de l'État, les privilèges et les protections juridiques accordées donc en tant que telles. Et, comme nous voyons avec la Constitution Chrétienne de la Hongrie récemment adoptée, aujourd'hui encore, dans le contexte de la démocratie de masse, la restauration d'un État confessionnel reste réalisable, mutatis mutandis, si seulement la volonté populaire est engagée dans le projet de restauration. L'exemple de la Hongrie confirme la vérité de l'observation de Romano Amerio dans Iota Unum : « La foi dans la Providence proclame ainsi la possibilité que le monde pourrait s’élever et être guéri par une métanoia [ métanoia = Dans la Grèce antique, la métanoïa signifiait « se donner une norme de conduite différente, supposée meilleure » ] qu’il ne peut pas initier mais qu'il est capable d'accepter une fois que ça lui est offert ».

    Aucune offre ne viendra jamais de François qui ne donne aucun signe cependant d'être au courant du suicide de l'Occident par le biais de l'apostasie sociale des régimes politiques post-chrétiens. Pour lui, plutôt, le statu quo sociopolitique représente une fin heureuse à l'histoire de la Chrétienté qu’il semble considérer comme un long et sordide conte de malheur. Comme il le disait à La Croix : « Je crois qu’une laïcité accompagnée d’une solide loi garantissant la liberté religieuse offre un cadre pour aller de l’avant ». François n'a rien à dire contre la suprématie terrestre du « dieu mortel » de la politique de Hobbes ( voir description de Hobbes en bas de page ), l’État ( ce dieu mortel ) devant lequel l'Église en tant que corps est impuissante, le Pontife Romain est un simple porte-parole de l'organisation gardant consciencieusement sa place et l’individu Catholique est confiné à son ghetto toujours plus petit de sa conscience personnelle alors que la civilisation en général descend dans un abîme de dépravation totale.

    En effet, François confirme allègrement la suprématie du souverain État politique hobbesien moderne dont la volonté détermine même les questions de bien et de mal. Ainsi, dans la même interview, il a donné la réponse suivante à la question du journaliste sur comment les Catholiques devraient approcher les questions telles que l'euthanasie et le « mariage de même sexe » :

    « Dans un cadre laïque, comment les Catholiques devraient défendre leurs préoccupations sur les questions sociétales : telles que l'euthanasie ou le mariage homosexuel ?»

    François : « C’est au Parlement qu’il faut discuter, argumenter, expliquer, raisonner. Ainsi grandit une société. Une fois que la loi est votée, l’État doit respecter les consciences. Dans chaque structure juridique, l’objection de conscience doit être présente car c’est un droit humain. Y compris pour un fonctionnaire du gouvernement, qui est une personne humaine. L’État doit aussi respecter les critiques ».

    « C’est cela une vraie laïcité ».

    Nous avons ici quelque chose de nouveau, et même selon les normes post-conciliaires : un Pape qui suppose simplement que l'État a le pouvoir d'adopter des mesures contraires aux lois Divine et Naturelle, à condition seulement qu'il « prenne la critique en compte » et permettent aux Catholiques de s’objecter en conscience quel que soient le résultat en terme de mal que l'État ordonne à la condition que ses législateurs « discutent, argumentent, expliquent [et] raisonnent ». Ceci, dit François, est la façon dont la société grandit ! Si seulement c’était une blague.

    Comme Hobbes l’a déclaré dans la préface de son livre « De Cive », « il n'y a pas de doctrines authentiques en ce qui concerne ce qui est droit et faux, bien et mal, outre les Lois établies pour chaque citoyen et le gouvernement ; et ... la question de savoir si toute action future se révélera juste ou injuste, bonne ou mauvaise, ne doit pas être demandée par personne, mais à ceux à qui le suprême [pouvoir] a délégué l'interprétation de ses Lois ». Même Hobbes serait heureux avec un Pape comme François, le premier dans l'histoire de l'Église à accorder le pouvoir suprême à des parlements législatifs, même en matière de morale, tant que les sujets dont la conscience s’objecte à des lois particulières immorales ne sont pas personnellement obligés de leur donner suite.

    Mais François ne se limite pas à confirmer la subordination de l'Église au pouvoir temporel. Il souhaite ainsi à encourager la résurgence de l'Islam, comme pour hâter tout un processus mais irréversible d’un suicide de civilisation. Ainsi, dans l'interview à La Croix, en parlant de ISIS, il propose allègrement — comme il l’a fait à plusieurs reprises — l'équivalence morale à entre le djihad et la Grande Mission du Seigneur d’aller auprès des gens de toutes les nations. Ainsi il dit : « Il est vrai que la notion de conquête est inhérente à l'âme de l'Islam. Cependant, il est possible d'interpréter l'objectif dans l’Évangile de Matthieu, où Jésus envoie ses disciples à toutes les nations, en termes de la même notion de conquête ». Cette opinion serait méprisable venant de quiconque. Venant de celui qui détient le titre de Vicaire du Christ, cependant, ce n'est rien de moins qu’une trahison ecclésiastique. Ce qui invite à la question : par quelle intrigue d’époque quelqu’un qui est pratiquement un ennemi juré de l'Église monte à la position de sa tête visible ?

    Plus loin, François insinue clairement que les attaques terroristes dans les capitales européennes doivent être blâmées par la politique d'immigration : « Pour en revenir à la question des migrants, la pire forme d'accueil est de les« ghettoïser ». Au contraire, il est nécessaire de les intégrer. À Bruxelles, les terroristes étaient des Belges, des enfants de migrants, mais ils ont grandi dans un ghetto ». Ici François fait écho à un shibboleth ( définition : mot ou expression qui est familier à un groupe ) du libéralisme des années soixante-dix duquel sa pensée est imprégnée : la pauvreté, et non pas les actes librement voulus par des agents moralement responsables, est la « cause profonde » de la criminalité. Maintenant, ce n’est pas moins le Pape qui déclare que la « cause » du terrorisme est un manque d’« intégration ».

    Mais qu'est-ce que voudrait François pour que ces villes de l'Europe réalisent cette « intégration » — des bus de « migrants » dans des quartiers non-musulmans et qu’on demande qu'il leur soit donné des appartements ? De toute évidence, ça n’a pas effleuré l’esprit de François que les Musulmans préfèrent vivre dans des quartiers Musulmans où les radicaux violents parmi eux trouvent des bons voisins complices qui les cachent de la police et qui dansent dans les rues quand ils ont fait sauter une autre bombe ou faucher une autre foule avec des fusils d'assaut. Même le New York Times est forcé d'admettre que c’est précisément dans ces « ghettos » que les « migrants » établissent des zones « interdites » sous contrôle Musulman dans lesquelles les autorités civiles sont pratiquement impuissantes et la loi de la charia a cours. Seuls les Chrétiens et les autres non-musulmans devraient rester soumis au pouvoir de l'État ; toute tentative de leur part de se séparer intérieurement en îlots de communautés serait rencontrée par la force.

    Respectant « l'intégration », François sape radicalement sa propre position sans paraître remarquer sa énième auto-contradiction dans son fatras d'opinions : « Je pense ici au Pape Grégoire le Grand, qui a négocié avec des gens connus comme étant des Barbares et qui ont ensuite été intégrés ». Cette description de la conversion de l'Europe païenne invite le rire. L'intégration des peuples barbares n'a pas été accomplie par la « négociation » mais par leur baptême, par leur incorporation dans le Corps Mystique du Christ et par le régime liturgique universel. Ce fut la matrice sociale de la culture Chrétienne naissante de l'Europe et, finalement, de l'Empire Romain Germanique qui a duré pendant plus de mille ans, du couronnement de Charlemagne en 800 à l'abdication de François II en 1806 après les Guerres de la Révolution Française.

    Mais ceci est précisément le genre d'intégration que l’infaillible politiquement correct François rejette d'emblée. En parlant de sa référence antérieure propre aux « racines Chrétiennes » de l'Europe, François a bien fait attention d’éliminer la référence à toute suggestion d'une reconstitution de la Chrétienté, affirmant encore une fois la subordination de l'Église à l'État :

    « Nous devons parler des racines au pluriel parce qu'il y en a tant. En ce sens, quand j'entends parler des racines Chrétiennes de l'Europe, je redoute le ton, qui peut parfois sembler triomphaliste ou même vengeur. Puis ça prend alors ... une connotation colonialiste. Oui, l'Europe a des racines Chrétiennes et c’est de la responsabilité du Christianisme d’arroser ces racines. Mais ceci doit être fait dans un esprit de service comme le lavement des pieds. Le devoir du Christianisme en Europe en est un de service .... En d'autres termes, le service et le don de la vie. Ça ne doit pas devenir une entreprise coloniale ».

    En d'autres termes, l'Église a le devoir de servir l'Europe, laver les pieds des dirigeants hauts et puissants de l'UE, mais l'Europe n'a pas le devoir de servir l'Église. Non, ce serait « triomphaliste » et « colonialiste » — des péchés dont l'État, bien sûr, ne peut jamais être coupable vis-à-vis l'Église. Loin de l'esprit de François est l'enseignement contraire de Saint Pie X, promulgué précisément en opposition au gouvernement « laïciste » Français avec lequel François est si confortable :

    « Qu'il faille séparer l'État de l'Église, c'est une thèse absolument fausse, une très pernicieuse erreur. Basée, en effet, sur ce principe que l'état ne doit reconnaître aucun culte religieux, elle est tout d'abord très gravement injurieuse pour Dieu, car le créateur de l'homme est aussi le fondateur des sociétés humaines et il les conserve dans l'existence comme il nous soutient ».

    « Nous lui devons donc, non seulement un culte privé, mais un culte public et social, pour l'honorer ».

    « Enfin, cette thèse inflige de graves dommages à la société civile elle-même, car elle ne peut pas prospérer ni durer longtemps lorsqu'on n'y fait point sa place à la religion, règle suprême et souveraine maîtresse quand il s'agit des droits de l'homme et de ses devoirs. Aussi, les pontifes romains n'ont-ils pas cessé, suivant les circonstances et selon les temps, de réfuter et de condamner la doctrine de la séparation de l'Église et de l'État ».

    Mais c’était alors et maintenant c’est François : un Pape selon les besoins des puissances du monde qui le louange comme aucun Pape dans l'histoire n'a jamais été salué par les adversaires de l'Église.

    L'assujettissement volontaire de l'Église à l'État-Nation moderne, né dans une violente révolution, a été une question de développement historique déjà depuis la politique de Ralliement de Léon XIII concernant la Troisième République — un échec désastreux que le Pape Saint Pie X a tenté de corriger en réaffirmant les prérogatives suprêmes de l'Église dans les affaires des hommes (cf. Vehementer nos), comme l'a fait Pie XI dans son enseignement sur la Royauté Sociale du Christ (cf. Quas Primas et UBI Arcano Dei). Mais même pas une période pendant l’époque post-conciliaire n’a été marquée par la cession généralisée des Ecclésiastiques au zeitgeist (définition : à l'air ou l’esprit du temps) où nous avons vu un Pape prêt à servir d’entrepreneur pontifical véritable à l'enterrement de l'Église Militante, récitant avec désinvolture quelques derniers paroles sur la tombe dans des remarques superficielles aux reporters, remarques qu’il insiste à dire qu’elles font partie du « magistère ». Écoutez bien !

    Comment est-il possible qu'un conclave ait pu avoir spectaculairement placé un tel homme inadapté sur la Chaire de Pierre ? Peut-être un moyen de faire face, du moins psychologiquement, avec cette farce d'une papauté est de prendre en compte les circonstances particulières qui l’y a amené. Il y a seulement quelques jours, Mgr Georg Gänswein, qui agit comme secrétaire personnel au seul et unique « Pape Émérite » dans l'histoire de l'Église, a présenté un livre intitulé « Au-delà de la crise dans l'Église. Le Pontificat de Benoît XVI ». Au cours de sa présentation de livre, Gänswein a fait des remarques —sûrement pas sans la connaissance et le consentement de Benoît —qui ont confirmé l'opinion de Benoît relativement à son renoncement au « Ministère de l'Évêque de Rome, successeur de Saint Pierre » n’était pas en quelque sorte une cession complète de la fonction de la papauté comme telle.

    Selon Gänswein, tandis qu’« il n'y a pas deux Papes » comme résultat, il y a néanmoins « une sorte d'état d'exception voulu par le Ciel » selon lequel « le Ministère du Pape n’est plus ce qu'il était avant ... » Au contraire, Benoît « l’a profondément et durablement transformé » si bien « qu’il n’a pas abandonné la fonction de Pierre [mais] il a, au lieu, innové cette fonction » pour qu'il y ait « de facto un ministère élargi — avec un membre actif [François] et membre contemplatif [Benoît ] ».

    Antonio Socci note l'énigme qui en résulte : soit Benoît XVI a créé un « point tournant important qui implique en fait une mutation radicale de la papauté, qui aujourd'hui est devenue un organe collégial (ce qui est impossible selon la Doctrine Catholique) » ou bien « ce discours [par Gänswein] met en lumière la « nullité » de la renonciation par Benoît XVI ». En effet, si le point de vue de Benoît de ce qu’il a fait est faux, s’il n’avait pas le pouvoir de modifier la fonction pétrinienne Divinement instituée en la renonçant sur la compréhension qu’il resterait néanmoins un « membre contemplatif » de celle-ci, alors comment la validité de cette renonciation qualifiée ne pourrait pas être remise en question ?

    Je ne propose pas de réponse à la question. Seule l'histoire fournira la réponse. Entre-temps, cependant, on ne peut que se demander si les circonstances sans précédent autour de l'élévation du Cardinal Bergoglio à la papauté sont d'une façon mystérieuse liée à l'imprudence inouïe de son règne, si agréable au monde qui chante ses louanges.


    Thomas Hobbes (5 avril 1588 à Westport, Angleterre – 4 décembre 1679 à Hardwick Hall, dans le Derbyshire, en Angleterre) est un philosophe anglais. Son œuvre majeure, le Léviathan, eut une influence considérable sur la philosophie politique moderne, par sa conceptualisation de l'état de nature et du contrat social, conceptualisation qui fonde les bases de la souveraineté. Quoique souvent accusé de conservatisme excessif (par Arendt et Foucault notamment), ayant inspiré des auteurs comme Maistre et Schmitt, le Léviathan eut aussi une influence considérable sur l'émergence du libéralisme et de la pensée économique libérale du XXe siècle, et sur l'étude des relations internationales et de son courant rationaliste dominant : le réalisme.

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