mardi 26 juillet 2016

Si cette femme avait écouté son médecin

Le Cardinal Burke n'aurait jamais vu le jour


TITRE ORIGINAL : Cardinal Burke : « Le médecin a encouragé ma mère à m’avorter »

Par Claire Chretien

SOURCE : Life Site News
Le 26 Juillet, 2016 - 11:15 ET






26 juillet 2016 (LSN) – Le Cardinal Raymond Burke ne serait jamais né si sa mère avait suivi les conseils du médecin d'avorter de lui, a révélé ouvertement le Prélat Catholique pro-vie dans un nouveau livre-entretien.

Dans son live : « Espoir pour le monde : Unir toutes choses en Christ », Burke a dit à un journaliste français Guillaume d'Alançon que sa mère est tombée gravement malade pendant qu’elle était enceinte de lui et elle a passé plusieurs semaines à l'hôpital.

« C‘était en 1948. Le médecin a suggéré à ma mère d’avoir un avortement. Il lui a dit : « Vous avez déjà cinq enfants, c’est important pour vous d'être en bonne santé afin de prendre soin d'eux » a dit Burke. « Mes parents ont refusé. Je dois expliquer que le médecin n'était pas Catholique. Mes parents ont dit qu'il croyait en Dieu et que le Christ leur donnerait l'aide nécessaire. Ma mère m'a donné naissance et tout a bien été... Je pourrais très bien avoir été tué ».

Burke, un Cardinal Américain, est l'ancien Préfet de la Signature Apostolique, le plus haut tribunal du Vatican. Il sert maintenant comme le Patron de l'Ordre Souverain Militaire de Malte.

Burke dit que ses parents lui ont inculqué le souci de la cause pro-vie.

« J'ai grandi dans un monde qui était très sensible aux grands sans défense » a-t-il dit. « Je me souviens de la préoccupation que nous avions dans notre famille pour les personnes âgées, les malades. Dans mon enfance, je connaissais des personnes handicapées et j’ai appris de mes parents le grand respect que nous devrions avoir pour ceux qui sont fragiles. Mon père avait une seule soeur et elle avait le syndrome de Down. Notre famille lui a toujours donné beaucoup d'attention ».

Burke a déclaré que les millions d'avortements commis aux États-Unis chaque année « ne peuvent pas continuer » et a averti que l'avortement est à la racine de la violence dans la société.

« Chaque jour, je pense à chaque vie qui est détruite, irrémédiablement perdue, par la main de l'homme » a-t-il dit. « Avec l'arrivée de l'avortement, la société a connu une augmentation de la violence. L’assassinat des êtres humains les plus petits et sans défense est la racine sociale de la violence. Maintenant, certaines personnes disent que les gens atteints de maladies graves ou les personnes âgées sont inutiles. C'est vraiment horrible. Vous pouvez voir l’égoïsme profond, la logique individualiste qui est derrière ce point de vue de l’être humain et de sa dignité ».

Le Cardinal a exhorté les militants pro-vie à ne jamais abandonner malgré la résistance et les obstacles auxquels ils font face pour défendre les enfants à naître, souvent de la part de « groupes féministes très combatifs » et des institutions qui pratiquent les avortements.


Mère Teresa explique bien le lien
entre avortement et violence

Voici ce que Mère Teresa a dit aux Américains : « Chaque avortement est le refus de recevoir Jésus, la négligence de recevoir Jésus ... Et si nous acceptons qu'une mère peut tuer même son propre enfant, comment pouvons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? ... Tout pays qui accepte l'avortement n’enseigne pas à ses citoyens de s’aimer les uns les autres mais d'utiliser toute violence pour obtenir ce qu'ils veulent »

« Nous devons toujours témoigner à temps et à contretemps. Lorsque viendra le moment, le Seigneur, qui est le Maître du Temps, rendra ce témoignage fructueux » a-t-il dit. « Ça n'a pas d'importance si c’est mal reçu ».

En fait, « le témoignage (pro-vie) le plus fort doit être donné lorsque la résistance est la plus forte » a dit Burke. Il a averti que le diable « essaie de semer le doute dans nos esprits au sujet de la défense de la vie humaine que nous devons mener publiquement » parce qu’il ne veut pas que le droit à la vie soit défendu publiquement. Cependant, les citoyens ont le devoir « de témoigner de la loi morale », peu importe la difficulté de le faire, a expliqué Burke.

Le diable « tente subtilement de nous maintenir dans le silence, de taire notre conscience, de nous dire que nous sommes personnellement contre l'avortement mais que nous n’avons pas à exprimer notre foi et nos convictions morales en public » a dit Burke.

Burke a dit qu’il a reçu des lettres contenant des arguments pro-avortement et parfois avec un « langage abusif » mais son devoir était de les recevoir avec « patience et sérénité » et de calmement articuler l'enseignement de l'Église.

« Nous ne choisissons pas le temps dans lequel Dieu nous demande de vivre et nous devons en accepter le fait » a-t-il dit.

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