vendredi 12 janvier 2018

Alors que le Synode Bidon III approche
le Cardinal Parolin donne des indices sur le prochain désastre



par Christopher A. Ferrara
SOURCE : Le Centre de Fatima
Le 12 janvier 2018

Une interview vidéo du Cardinal Pietro Parolin, le Secrétaire d'État du Vatican, ouvre une fenêtre sur le prochain désastre imminent pour l'Église : le « Synode sur les Jeunes, la Foi et le Discernement vocationnel ». Alors que l'Église est encore abasourdie par les effets de la Bomb H ecclésiale qui est Amoris Laetitia (AL), Parolin révèle que le prochain Synode Bidon, qui sera manipulé du début à la fin comme les deux derniers, aboutira probablement à un document déjà écrit comme étant le « fruit du processus Synodal » prédéterminé ».

Parolin conseille — ou plutôt prévient — que le prochain Synode impliquera « une recherche d'une nouvelle relation de l'Église avec les jeunes » selon laquelle l'Église « entrera en dialogue avec les jeunes » impliquant « la réalité et la compréhension de la jeunesse ». Ce sera « un pas d'évolution » en accord avec Amoris Laetitia, qui a donné lieu à « un nouveau paradigme de responsabilité excluant tout paternalisme », « un changement d'attitude »,« un nouvel esprit, une nouvelle approche ».

L'auteur de cet éditorial est Monsieur Christopher A. Ferrara. Monsieur Ferrara est avocat de profession. Il agissait aussi comme collaborateur principal de Feu Père Nicholas Gruner, fondateur du Centre de Fatima, Fort Érié, Canada et ayant aussi des installations à Rome. Il est chroniqueur dans plusieurs autres sites catholiques dont Le Remnant Newspaper.

Il y a un grand danger qui se cache dans cette salade de mots. Quelle est exactement cette « nouvelle relation avec les jeunes » que le Synode va « rechercher » ? Qu'entend-on par « un nouveau paradigme de responsabilité » sans « paternalisme » ? Quel « changement d'attitude » est attendu ? Et quel est le « nouvel esprit, une nouvelle approche » qui apparaîtra supposément ?

C'est à eux de le savoir et à nous de le découvrir. Le seul mystère est ce qu'ils s'apprêtent déjà à nous lancer. Le processus reflètera sans doute celui des Synodes Bidons I et II sur la Famille, à la suite desquels Amoris Laetitia a introduit la chose même que les Pères Synodaux avaient repoussée avec insistance : l'admission des adultères publics à la Sainte Communion. Autrement dit, les Synodes Bidons I et II n'avaient vraiment rien à voir avec le résultat prédéterminé d’Amoris Laetitia. Donc, il en sera très probablement ainsi avec le Synode Bidon III.

Un indice alarmant est fourni dans la remarque de Parolin que le « dialogue avec la jeunesse » au Synode Bidon III impliquera leurs « faiblesses et peurs ». Ici, je voudrais souligner le titre incroyable du Chapitre 8 d’Amoris Laetitia : « Accompagner, discerner et intégrer la fragilité ». C'est-à-dire « intégrer » la « fragilité » des « divorcés et remariés » en les admettant à la Sainte Communion alors qu'ils continuent à s'engager dans des relations adultères — une énormité que le Pape François a eu l'audace de qualifier de « Magistère Authentique » même si de nombreux Évêques refusent discrètement de l'appliquer et que sept prélats, dont un Cardinal, la condamnent publiquement comme « une discipline étrangère à toute la Tradition de la Foi Catholique et Apostolique ».

Ce qui semble arriver, alors, est une application d’Amoris Laetitia à la « fragilité » de la jeunesse afin d'institutionnaliser la tolérance de leurs « unions irrégulières », c'est-à-dire la cohabitation sans mariage. Pour citer Amoris Laetitia ( n ° 78 ), qui ose invoquer le nom de Notre-Seigneur pour justifier la subversion morale à être introduite dans le Chapitre 8 :

« Le regard du Christ, dont la lumière éclaire tout homme (cf. Jn 1, 9 ; Gaudium et spes, n. 22), inspire la pastorale de l’Église à l’égard des fidèles qui vivent en concubinage ou qui ont simplement contracté un mariage civil ou encore qui sont des divorcés remarriés [ … ] Quand l’union atteint une stabilité visible à travers un lien public – et qu’elle est caractérisée par une profonde affection, par une responsabilité vis-à-vis des enfants, par la capacité de surmonter les épreuves – elle peut être considérée comme une occasion d’accompagner vers le sacrement du mariage, lorsque cela est possible ».

Ainsi, selon le « nouveau paradigme », le concept de vivre dans le péché a été aboli en faveur de la cohabitation et de l'adultère comme de simples étapes menant — peut-être mais pas nécessairement — au Sacrement du Mariage. Que les gens impliqués dans de telles unions pécheresses soient en péril de damnation a été complètement éclipsé par le « nouveau paradigme ». Ainsi, le Synode Bidon III tentera de manière prévisible de valider les relations entre « les jeunes » qui constituent, objectivement, un péché mortel habituel. En effet, en pratique, l'application d’Amoris Laetitia tend à l'abolition du concept même de péché mortel en faveur de l'idée folle que les comportements pécheurs ne sont que des points sur un continuum du bien plus ou moins bon, jamais immoral comme tel .

Nous devons donc nous préparer au pire alors que le Synode Bidon III approche — avec confiance, cependant, que Dieu retirera un plus grand bien de « cette papauté désastreuse ». Par sa Volonté permissive, Dieu a permis que ce désastre arrive, peut-être parce qu'il entraînera un grand vannage dans l'Église par lequel ses ennemis seront exposés et ses défenseurs révélés en prévision d'un grand apogée historique dans la Consécration de la Russie, longtemps retardée — probablement au milieu des développements les plus dramatiques pour l'Église et le monde.

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